Une œuvre avec plus de 50 ans d'histoire...
« Le jeûne qui me plaît est celui qui consiste à […] partager ton pain avec ceux qui ont faim, offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, donner des habits à celui qu’on voit nu, et ne pas te détourner de ton prochain… Les tiens rebâtiront les ruines d’autrefois et tu relèveras les fondements posés dans les siècles passés. Tu seras appelé : Réparateur des brèches, et celui qui restaure les demeures en ruine… »
En 1968, le Seigneur utilisera ces paroles du livre biblique d'Ésaïe (chapitre 58) pour donner l'impulsion à un jeune couple anglo-irlandais de démarrer un lieu d'accueil pour ceux qui cherchent
à se mettre à l'écart pour un temps de repos, ainsi que pour des personnes en difficulté vivant en marge de la société. Dudley Ward, ex-pilote de la Royal Air Force (Armée de l'Air du
Royaume-Uni), devenu pasteur, et Jill, son épouse, s'installent ainsi dans ce petit hameau en ruines nommé Entrepierres. Inspirés par la vie de George Müller, fondateur de plusieurs maisons pour l'accueil d'orphelins en Angleterre au 19e siècle, ce couple vit
entièrement par la foi, comptant sur Dieu seul pour répondre aux besoins financiers de l'œuvre. Les étapes qui vont se succéder relèvent du miracle et témoignent de la bonté et la fidélité de
Dieu.
Septembre 1967 - juillet 1968 : Après une année de stage pastoral dans l'Église Évangélique Libre de Nîmes, Dudley et Jill Ward, avec leur fils Jonathan, s'installent à Sisteron (04). Dans leur petit appartement, ils accueillent régulièrement des jeunes en quête de sens, rencontrés sur le marché au stand de littérature biblique. Faute de place et de moyens, il faut souvent improviser : matelas par terre, repas simples... Lors d'une conversation avec le prêtre de Sisteron, les Ward apprennent qu'il y aurait des vieilles ruines à vendre situées au vieux village d'Entrepierres, un lieu calme, retiré et donc idéal pour accueillir des personnes désireuses de prendre du temps à part pour être renouvelées. À l'aide d'une somme d'argent reçue en héritage, le couple Ward acquiert un tas de ruines. L'œuvre est née.
1968 - 1999 : Peu à peu les lieux sont retapés, parfois avec l'aide de jeunes bénévoles qui apprennent à reconstruire des maisons en pierre et à se reconstruire eux-mêmes en s'appuyant sur le Christ. Ainsi, l'œuvre se développe et des centaines de personnes de toutes nationalités sont accueillies à titre gracieux. Chacun bénéficie de la mise à disposition d'un gîte ou d'une chambre d'accueil, ainsi que d'un accompagnement dans l'étude de la Bible et d'un cadre de vie favorisant la croissance spirituelle. Malgré les maigres revenus de l'œuvre, Dieu pourvoit aux besoins, autant sur le plan matériel qu'au niveau des compétences pour les travaux. Plusieurs couples de collaborateurs vont venir épauler le couple Ward durant ces années.
Au fil du temps, sensibilisée aux besoins particuliers des personnes dans le ministère, l'œuvre accueille de plus en plus ceux qui sont engagés à plein temps dans une Église ou une œuvre
chrétienne, mais qui manquent souvent de moyens pour se payer un lieu de repos. Ainsi, pasteurs, missionnaires et évangélistes fatigués viennent se ressourcer dans le calme d'Entrepierres.
2000 - aujourd'hui : En 2000, le couple fondateur passe la main à une nouvelle génération d'équipiers, qui désormais vise exclusivement l'objectif d'accueillir, d'accompagner, d'encourager et de fortifier les personnes dans le ministère. « Venez à l’écart dans un lieu isolé et reposez-vous un peu » (Marc 6.31). Telle est la raison d'être de ce lieu. Une petite équipe accueille pasteurs et missionnaires de toutes sensibilités protestantes et dispose de plusieurs gîtes permettant d'offrir des courts séjours (généralement une à trois semaines) de repos ou d'écoute et de conseil. La participation au coût de séjour est laissée à la libre appréciation de chacun selon ses moyens. Ainsi, l'association dépend exclusivement du soutien des personnes qui ont ses objectifs à cœur.
=> Notre équipe